Révélations exclusives sur la disparition du Docteur Godart, une énigme depuis 1999, avec la sortie aujourd’hui, du livre d’Éric Lamasson, édité aux Arènes.

Le docteur Godard a-t-il été assassiné ?

Au terme de 18 mois d’enquête, Éric Lemasson, grand reporter et documentaliste, fait des révélations fracassantes dans son livre au titre édifiant L’assassinat du docteur Godard. Le journaliste évoque la piste du meurtre. Une piste sérieuse sur laquelle les gendarmes en charge du dossier travaillent.

Médecin à Caen, le docteur Godard a soudain disparu en septembre 1999, laissant une maison ensanglantée. Le corps de sa femme n’a jamais été retrouvé. La trace du docteur se perd quand il embarque sur un bateau avec ses deux jeunes enfants.

Pendant des mois, le docteur Godard semble insaisissable. Des fragments du bateau sont découverts dérivant au fil des courants. Chacun pense à un naufrage ou à un suicide en mer.

Plus tard, le crâne de sa fille puis un fémur du docteur Godard sont repêchés au large des côtes bretonnes et formellement identifiés par leur ADN.

Fin de l’énigme ? Non. Éric Lemasson a repris toute l’enquête. Il a mis ses pas dans ceux du docteur Godard. Il raconte sa vie marginale, ses jardins secrets. Il retrace sa fuite, de Roscoff jusqu’au port écossais de Thurso.

Le médecin aurait profité d’un système très lucratif de placements organisé par une nébuleuse dans l’ombre de la CDCA, la confédération de défense des commerçants et artisans. Trois millions de francs (près de 460.000 euros) ainsi amassés en toute discrétion. Mais quand il aurait voulu récupérer son argent pour changer de vie, tout avait disparu. «Une centaine de commerçants aurait subi le même sort», assure Éric Lemasson qui ajoute : «Yves Godard a menacé de dénoncer cette escroquerie et aurait été tué».

Au terme de 18 mois d’enquête, ce que révèle Éric Lemasson est une affaire dans l’affaire. Un meurtre crapuleux qui rejoindrait un possible drame familial. Le 1er septembre 1999 à Saint-Malo, Yves Godard embarque à bord du Nick, un voilier de location avec ses deux enfants.

Ni suicide, ni accident donc mais meurtre. Le journaliste impose l’ultime pièce manquante du puzzle en évoquant une piste jamais révélée jusqu’alors. « En se débarrassant du corps dans la mer, les auteurs du crime ont fait en sorte que l’on croit justement à un suicide ou à un accident, lié au drame familial », raconte Éric Lemasson.

Cette entrée a été publiée dans Non classé. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.