Le secteur du livre jeunesse reste le mieux placé sur le marché du livre

Après le succès d’Harry Potter et de Twilight, des romans adaptés au cinéma, les secteurs « young adults » et « romance paranormale » se portent toujours aussi bien. Les quatre volumes du Journal d’un vampire par exemple, ont été vendus à plus de 700 000 exemplaires.

Ce phénomène continuera l’année prochaine avec le cinquième tome de Journal d’un vampire, ou avec Le journal de Stefan en quatre volumes, qui sera accompagné d’un série télévisée diffusée sur TF1.

Mais les livres pour adolescents ne tournent pas seulement autours des vampires. Les anges (Le baiser de l’ange, trois volumes publiés par Hachette Jeunesse, qui totalisent 80 000 ventes), les Loups Garous (Frisson, 60 0000 ventes) et les zombies (Ennemis chez Pocket Jeunesse) sont également des sujets de prédilection.

Certains romans à succès sont toutefois plus originaux comme  Percy Jackson qui s’inspire de la mythologie grecque, totalise 550 000 ventes et a été adapté au cinéma.

En outre, un nouveau genre est récemment apparu : la dystopie ou « dystopian fiction » inventé par les Américains. C’est un concept d’anticipation qui fait référence aux mondes totalitaires décrits par Georges Orwell. Ce nouveau genre a été lancé par le best-seller Hunger Games, une trilogie de Suzanne Collins, qui met en scène un jeu de télé-réalité et pour laquelle une adaptation au cinéma a été prévue.

Ce « phénomène s’est développé après le 11 septembre et la guerre en Irak, et repose sur le sentiment de catastrophe imminente dans l’inconscient collectif » explique Natacha Derevitsky, directrice littéraire de Pocket Jeunesse.

L’ensemble des éditeurs et des libraires se veut donc résolument optimiste quant à l’avenir de l’édition jeunesse.

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