Premiers romans et témoignages sur les derniers événements en Libye

La situation en Libye a été suivie avec minutie par l’opinion publique française. Outre nos liens historiques avec ces pays du globe, c’est le rôle essentiel joué par le gouvernement français qui a amené  depuis quelques mois, le grand public à s’intéresser aux événements qui s’y déroulaient.

Aujourd’hui, quelques semaines après la mort de M. Kadhafi, la Libye reste très instable. Dans ce contexte difficile, plusieurs livres ou documents sont parus, ou paraissent dans les prochains jours.

En voici quelques uns que nous vous conseillons.

Un taxi pour  Benghazi de la journaliste Marie-Lys Lubrano : paru le 2 novembre aux Éditions Jacob-Duvernet. Marie-Lys Lubrano a couvert la révolution libyenne du côté des insurgés et raconte ses deux mois d’immersion, ses rencontres, ses peurs et ses fous rire.

Évêque sous Kadhafi de Giovanni Innocenzo Martinelli, évêque de Tripoli : paru le 4 novembre chez Bayard. L’auteur témoigne de la situation de son pays.

Tripoliwood de Delphine Minoui

Tripoliwood de Delphine Minoui : paru le 5 octobre chez Grasset. Pendant 42 ans, la Libye a vécu derrière un écran noir et silencieux. De ce pays à cheval entre Orient et Afrique, on ne connaît presque rien — à part les discours fantasques de son guide déchu, Mouamar Kadhafi, autocrate aux allures d’Ubu roi. Soudain, le 15 février dernier, la rue s’est éveillée.
 Alors que la plupart des média se pressent à l’Est du pays, Delphine Minoui fait partie des rares journalistes accrédités par les autorités de Tripoli. Sous l’œil permanent des caméras du pouvoir, ils sont confinés à l’hôtel Rixos, un cinq étoiles au cœur de la capitale. Leurs sorties sont limitées aux voyages organisés. Le régime veut leur montrer « la » vérité — c’est-à-dire : sa vérité.
 Ce voyage surréaliste, comique parfois si ce n’était pas aussi une tragédie humaine, offre une vision inédite de la guerre en Libye. Où sont passées les victimes de la répression ? Pourquoi les blessés ont-ils disparu des hôpitaux ? Pourquoi les tombes des « martyrs » des frappes de l’OTAN sont-elles vides au cimetière ? Les journalistes sont-ils en train de devenir des boucliers humains ? Qui faut-il croire dans ce huis-clos libyen qui va durer six semaines ?

La guerre sans l’aimer de Bernard-Henri Levy : à paraître le 9 novembre chez Grasset. Le premier tirage sera de 40 000 exemplaires. Il s’agit du journal de l’auteur qui a joué un très grand rôle auprès du gouvernement français et de la communauté internationale pour une intervention armée en Libye en soutien aux rebelles du Conseil National de Transition. Sont évoqués, les chefs de guerre, la ville martyre de Misrata, Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy.


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