RETROUVEZ « KABOUL DISCO » SUR BEST-SELLER TO BOX-OFFICE

Les deux tomes la bande dessinée Kaboul Disco dont est inspirée la nouvelle série « Kaboul Kitchen », sont présentés sur Best-seller to Box-office depuis avril 2010.

Publiés par La Boîte à bulles, Comment je ne me suis pas fait kidnapper en Afghanistan, T1 paru en octobre 2007 et Comment je ne suis pas devenu opiomane en Aghanistan, T2, paru en novembre 2008,  avaient séduit les équipes Best-seller to Box-office par le regard ironique et décalé porté sur les réalités de ce pays au cœur de l’actualité. Ces deux titres sont directement inspirés de la vraie histoire de Marc Victor, le restaurateur français à Kaboul, et dont Nicolas Wild raconte les grandes lignes en dessins.

Et c’est une réussite. Car apprendre en divertissant est un des nombreux aspects de Kaboul Disco. Aspect que l’on retrouve également dans la série télévisée, « Kaboul Kitchen » diffusée par Canal + à partir du 13 février.

Kaboul Disco : le livre

En voyage pendant 5 mois en Afghanistan, Nicolas Wild, le dessinateur, a eu pour mission de mettre en image la jeune constitution afghane à destination des écoles du pays. Au sein d’une petite entreprise de communication, il a participé aussi à des affiches et prises d’images pour des spots commandés par l’armée afghane.

A mi chemin entre le reportage et l’autobiographie, Kaboul Disco, la bande dessinée, est un patchwork d’anecdotes croustillantes souvent très amusantes, qui balayent les préjugés que l’on peut se faire sur l’Afghanistan. Dans un récit dense de 160 pages, l’auteur aborde énormément de thèmes parmi lesquels le travail des enfants, la religion, l’histoire du pays, la propagande, les couvre-feu, les kidnappings ou à l’inverse les soirées “branchées”.

Kaboul Kitchen : la série télévisée

Mais peut-on rire de tout ? La série télévisée que l’on pourrait qualifier de « Dramedy », genre mélangeant comédie, drame dans un format de sitcom cher aux américains, est sans nul doute osée. Mais elle s’inscrit dans « un renouveau de la fiction française » comme n’a pas manqué de le faire remarquer les organisateurs du Festival des Créations Télévisuelles de Luchon qui vient de s’achever. Ce Festival, dont le concept est de promouvoir l’excellence de la fiction française, a proposé en avant-première quelques-unes des réalisations que vont programmer les chaînes françaises dans les prochains mois. De « Bankable » de Mona Achache à « Yann Piat, chronique d’un assassinat » d’Antoine de Caunes, plusieurs de ces films touchent à des sujets difficiles puisés dans l’histoire récente ou moins récente : « La Mer à l’aube » de Volker Schlöndorff, déjà applaudi au Fipa de Biarritz, sur le drame des otages de Nantes, « La Baie d’Alger », comédie dramatique sur fond des « événements » en 1955, « Un autre monde » de Gabriel Aghion, ou comment les planteurs ont essayé en 1915 de garder leur main-d’œuvre de couleur qui devait partir au front, « Yann Piat », sur l’exécution de l’ex-députée frontiste, « Toussaint Louverture » de Philippe Niang, sur le libérateur d’Haïti. Mais aussi des polars, des comédies, des drames d’aujourd’hui. Tout ce qui fait le renouveau de la fiction française et qui a amené Serge Moati, président du Festival, à déclarer : « On assiste à un printemps de la fiction française qui a opéré un véritable renouveau ».

Sûr que la série « Kaboul Kitchen » ne lui fera pas démentir ses propos !

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