LEVEL 26, à la fois un roman, un film et un site internet

Sources : http://www.level26.com/ et un article de Ludmilla INTRAVAIA sur le site de TF1

Au départ, LEVEL 26 est une série de romans composée de trois tomes. L’initiateur du projet, Anthony E. Zuiker, avait déjà créé la série télévisée « CSI » (Crime Scene Investigation) ou « Les Experts », diffusée sur TF1 sous trois versions : Miami, Las Vegas et New York. Cette série est aujourd’hui la plus regardée dans le monde.

Le premier tome de la trilogie LEVEL 26, « Dark Origins » a été écrit par l’écrivain de romans policiers Duane Swierczynski à partir d’une idée originale d’Anthony E. Zuiker. Les deux tomes suivants seront conçus sur un mode collaboratif, notamment grâce aux feedbacks des fans, très actifs sur internet.

Cette série suit  Steve Dark, un ancien agent du FBI sorti de sa retraite pour traquer un psychopathe de niveau 26, sur une échelle de dangerosité qui ne dépasse pas 25, selon la classification des policiers qui le poursuivent. A chaque crime qu’il commet, ce serial killer envoie au FBI une bobine de film 8 mm, une cassette audio et une note manuscrite sur lesquels sont retranscrits le meurtre brutal d’une victime.

Toutes les 20 pages du roman, le lecteur est appelé à se rendre sur le site http://www.level26.com/ pour regarder une vidéo réalisée par Anthony E. Zuiker qui prolonge le roman.

Les lecteurs ont également accès aux making of, à la musique des épisodes et à un forum sur lequel ils peuvent interagir. Il existe également une application iphone pour chacun des deux livres.

Anthony E. Zuiker initie donc une toute nouvelle façon d’envisager un roman, en utilisant internet pour prolonger son récit et le rendre interactif, plus réaliste et plus angoissant. Il confessait d’ailleurs en septembre dernier, au quotidien Libération, ne pas avoir « la patience de lire un roman de 250 pages du début jusqu’au bout« , il s’agit donc selon lui « d’impliquer la génération YouTube qui ne lit pas vraiment » dans cette expérience. Ce site internet est aussi un bon moyen pour sonder l’opinion des lecteurs et pour promouvoir les romans déjà parus, tout comme ceux à venir.

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Lulu Vroumette sacrée « Etoile d’or de la meilleure série »

             La cinquième édition du festival international de voix du cinéma d’animation de Port Leucate dans l’Aude s’est déroulée du 27 au 30 octobre 2010. Ce festival Voix d’Etoiles est devenu un rendez-vous incontournable pour les professionnels du film d’animation, mais aussi pour les amateurs. En réunissant les acteurs, les producteurs, les scénaristes, les techniciens et de nombreux autres métiers de ce cinéma, il offre la possibilité d’entreprendre de nouvelles productions cinématographiques.

            Au programme : conférences, rencontres, ateliers, et expositions. Entre autres, Jean-Marc Pannetier, formé à la direction d’acteurs par Martin Scorsese, Spielberg, Jean-Jacques Annaud, Roman Polanski, Milos Forman, etc, a donné une conférence sur la direction de plateau et l’adaptation. L’équipe de la série « Lulu Vroumette », nominée au Festival, expliquait comment s’est fait le passage du livre à l’image animée avec le dessinateur Frédéric Pillot et le réalisateur de la série télé Charlie Sansonetti. Parmi les films d’animations, nous comptons un grand nombre d’adaptations, par exemple, Perdu ? Retrouvé ! de Philip Hunt, Captain Biceps de Pascal David, Lulu Vroumette de Charlie Sansonetti, et Gaston d’Alexis Lavillat.

            Le jury était composé de son Président, Jérôme Pauwels, primé en 2009 pour la meilleure voix masculine, Catherine Lachens, grande comédienne, Hervé Icovic, directeur plateau de Moi, Moche et Méchant, Agathe Schumacher, primée en 2009 pour la meilleure voix féminine et enfin Philippe Traversat, primé par le public en 2009 pour la meilleure série.

            Cette année, la série primée est Lulu Vroumette. Adaptée des albums de Daniel Picouly (texte) et de Frédéric Pillot (illustration), elle est produite par Mondo TV et diffusée sur France 5 dans « Ludo Zouzous » depuis le 23 octobre 2010.

            Lulu est une tortue qui a perdu sa carapace. La cour de récréation de Lulu et sa bande, est la campagne, les champs, les bois, le ruisseau, au gré des saisons. Chaque album de Lulu Vroumette permet, de façon ludique et agréable, de découvrir et de comprendre les équilibres naturels, mais aussi d’apprendre à vivre en harmonie avec son environnement et à le respecter. Au fil des saisons, les comportements et les jeux évoluent. Les amis s’adaptent à la vie en communauté. Aventures trépidantes, bouderies et réconciliations, chasse au trésor, pique-nique dans les prés, initiations et émerveillements font partie du quotidien de Lulu.      Daniel Picouly est à l’origine du projet, les éditions Magnard, très intéressées, lui ont présenté Frédéric Pillot, qui a dessiné Lulu comme il pouvait l’imaginer. Depuis 2006, plus de 130 000 exemplaires ont été vendus en France, en Espagne et au Portugal.

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Une nouvelle adaptation de Gatsby le Magnifique se prépare

Le 21 décembre 2010 nous avons fêté les soixante-dix ans de la mort de F. Scott Fitzgerald, l’auteur du célèbre roman Gatsby le Magnifique.  Baz Luhrmann, (Moulin Rouge), intéressé par le New-York des années 20, l’époque du jazz et de la prohibition, hésitait entre deux films : l’adaptation du roman de Fitzgerald ou une comédie musicale. Il semblerait avoir choisi la première option.

Le roman a déjà fait l’objet de quatre adaptations, qui n’ont pas été de grandes réussites. La première, film muet réalisé par Herbert Brenon en 1926, est tombée aux oubliettes. Le Prix du Silence de Elliott Nugent en 1949 semblait manquer d’épaisseur historique. Jack Clayton,  en 1974 a permis à Robert Redford d’incarner Gatsby. Mais l’acteur, les costumes, le décor et le scénario (écrit par Coppola) n’ont pu empêcher le film d’être assez superficiel. Et enfin, en 2000, le roman a encore fait l’objet d’un téléfilm sous la direction de Robert Markowitz.

© Collection AlloCiné / www.collectionchristophel.fr

Nous espérons que cette cinquième adaptation fasse honneur au roman. Il se pourrait bien qu’elle garde l’intensité et la profondeur de la plume de Fitzgerald. En effet, Baz Luhrmann, en recréant une époque où l’argent coulait à flot et par un jeu de miroir sur le contexte actuel, souhaite faire comprendre aux gens ce par quoi le monde est déjà passé et donner également un sens à la situation actuelle. « Si vous voulez montrer aux gens combien ils ont jeté leur argent par les fenêtres ils ne vont pas venir voir le film, mais si vous transposez cette histoire dans le temps ils y seront plus disposés. Les gens ont besoin d’une explication sur là où nous en sommes et là d’où nous venons. Gatsby peut donner cette explication » conclut Baz (source Allociné). Craig Pierce sera le scénariste. Nous avons déjà un aperçu de la distribution, Leonardo Di Caprio interprétera Jay Gatsby, à ses côtés, nous retrouverons Tobey Mcguire dans le rôle de Nick Carraway et Carey Mulligan dans celui de Daisy Buchanan.

Baz Luhrmann, qui a acheté les droits fin 2008, souhaite avancer rapidement sur le projet. Le film devrait sortir en salles en 2012.

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« ADDICTS » : la première web fiction française produite par ARTE

Source : Article du magazine Première d’Ariel MAUDEHOUS et un article sur le Blog du Monde.fr de Martin VIDBERG

En apparence, « Addicts » ressemble à une série policière classique : dans une cité un ancien détenu tente de convaincre trois amis de participer à un casse.

Mais cette fiction réalisée par l’écrivain Vincent Ravalec, a été  spécialement conçue pour être diffusée sur le web.

Quelles sont alors les caractéristiques de l’écriture web ?

La structure de la série : Chaque épisode est composé de cinq séquences de trois minutes : une séquence par personnages et une autre tournée dans un commissariat où se déroule des interrogatoires sur le braquage.

Laisser une place importante à l’interactivité : l’internaute dispose ainsi d’une liberté de choix. Il peut regarder les épisodes les uns après les autres ou suivre chaque séquence séparément, dans l’ordre qu’il veut en imaginant son propre récit. Il est également possible de dialoguer avec les personnages de la série via leur compte Facebook, Twitter ou sur Meetic. Cette autre forme d’interactivité donne plus d’ampleur à la série, en débordant le cadre du site internet qui lui est dédié.

Etre au plus proche de la réalité : Tout est filmé caméra à l’épaule, presque sans aucun plan fixe, afin de renforcer le sentiment de réalisme. Les images ressemblent à celles d’un amateur, bien que  la réalisation n’aie rien à voir avec l’improvisation.

« Addicts » est encore une expérimentation, mais ARTE initie le public à ce genre de programme audiovisuel auquel il n’est pas vraiment habitué et qui n’a pas encore trouvé de modèle économique.

Cette web série est-elle un cas isolé ? ou le début d’un nouveau genre audiovisuel ?


Ep.1 Audition de Charlène Michel
envoyé par Addicts. – Découvrez plus de vidéos créatives.

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La passion des Français pour la Seconde Guerre mondiale

Source : Article dans L’Express de Dalila Kerchouche

Cet engouement se décline sous différentes formes : romans, séries télévisées, films.

« Les Bienveillantes », les mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS, un roman écrit par Jonathan Littell qui a eu le prix Goncourt en 2006 et a été vendu à 1 million d’exemplaires.

A la télévision : « Apocalypse » une série documentaire sur la Seconde Guerre mondiale, de Daniel Costelle et Isabelle Clarke, a été suivie par 6 millions de téléspectateurs.

Au cinéma : « la Rafle », de Rose Bosch avec plus de 2,8 millions de spectateurs. « Elle s’appelait Sarah », de Gilles Paquet-Brenner, 600 000 spectateurs en un mois.

France 3 diffuse la troisième saison de la série « Un village français » qui a attiré plus de 5 millions de téléspectateurs en moyenne. En apparence « Un village français » n’a rien d’une série à succès : pas de suspense, ni de stars , seulement des personnages qui nous ressemblent et que l’on suit au quotidien, de 1940 jusqu’à la libération dans un village du Jura.

Quelles seraient alors les raisons de ce succès ?

D’abord le sujet de la série n’est pas la guerre en elle-même mais l’impact de la guerre sur la vie des personnages. Par ailleurs il n’y a pas de manichéisme, la psychologie des personnages étant complexe.

Une nouveauté dans le style d’écriture : le thème de la Seconde Guerre mondiale n’est plus réservé aux historiens spécialistes, les scénaristes ou les écrivains s’approprient cette période en employant la première personne du singulier.

Le thème de la Seconde Guerre mondiale semble donc avoir du succès quel que soit le mode de création, littéraire, télévisuelle ou cinématographique.

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Connaissez vous Lauren Weisberger, figure emblématique de la « Chick Lit » et auteur de plusieurs ouvrages dont certains ont été adaptés au cinéma ?

Source Wikipédia et Le Figaro Magazine

Le terme de « Chick Lit » est utilisé depuis une dizaine d’années et désigne dans les pays anglophones, un livre destiné à un public féminin et jeune. « Chick » est un terme d’argot aux États-Unis pour parler d’une jeune femme et « Lit » est l’abréviation de «  literature ».

Plusieurs auteurs se sont essayés au genre avec succès :

- Sue Townsend, l’auteur de The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13 ¾, qui a inspiré Confessions of a Sociopathic Social Climber : The Katya Chronicles d’Adele Lang dans le milieu des années 90.

- MC Beaton avec sa série Hamish MacBeth

- Candace Bushnell qui lance véritablement le mouvement en 1996 avec son livre  « Sex and the City », compilation de ses chroniques dans le New York Observer à l’origine de la fameuse série télévisée.

- Helen Fielding qui confirme le mouvement en 1997 avec le célèbre « Journal de Bridget Jones ». Paru en 2000 en France, il s’en vendra 500 000 exemplaires, quatre millions dans le monde. Adapté au cinéma, il n’a cessé de faire des petits, notamment avec…

- Lauren Weisberger et « Le Diable s’habille en Prada » en 2003, qui sera lui aussi adapté au grand écran.

Avec 8 millions d’exemplaires vendus, « Le Diable s’habille en Prada » fait de Lauren Weisberger la reine de la « Chick Lit ». Cette dernière revendique sa passion pour la « Chick Lit », exprimant sa gratitude et son admiration à des auteurs comme Candace Bushnell ou encore Plum Sykes (son premier roman, ‘Bergdorf Blondes’ en 2004 devint ‘Blonde attitude’ pour le cinéma en 2006) et Danielle Steel en quelque sorte précurseur de la « Chick Lit » (22 de ses romans ont fait l’objet d’une adaptation télévisée ou cinéma).

L’adaptation de « Le Diable s’habille en Prada » a également connu un grand succès au cinéma et rapporté…. 320 millions de $ !

Normal donc que Lauren Weisberger ne voit pas l’intérêt de s’essayer à un autre genre de littérature ! D’autant plus que son succès s’est confirmé avec les 2 livres qui ont suivi « People or Not People » et « Sexe, Diamants et plus si affinités ».

Son dernier roman « Stiletto Blues à Hollywood » qui s’inscrit également dans la lignée des précédents, paru en France en novembre 2011, est en passe de devenir également un best-seller.

Depuis 2006, la « Chick-Lit » a encore évolué : si les filles de Sex and the City cherchaient le grand amour, les nouvelles héroïnes ont tendance à être plus obnubilées par le pouvoir et l’argent. Les plus représentatifs de cette tendance sont Blonde Attitude de Plum Sykes (bestseller aux États-Unis) et Lipstick Jungle de Candace Bushnell.

Les deux auteurs sont journalistes et les milieux qu’elles décrivent, riches, branchés et superficiels, sont ceux dans lesquels elles évoluent. Ces nouvelles héroïnes font penser à des néo Holly Golightly (l’héroïne de Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote).

Citons enfin le succès de la série télévisée « Gossip Girl » elle aussi adaptée d’une série de livres « Chick Lit » écrite par Cecily von Ziegesar.

Pourquoi le genre de la « Chick Lit » se prête-il aussi bien à l’adaptation ?

Sans doute parce que l’objectif de la « Chick Lit » est de divertir et que les auteurs s’inspirent surtout d’expériences personnelles qui trouvent une résonnance chez leurs lecteurs.

Peut être également parce que le profil des héroines, « la New York girl » ou « la California girl » inspire les producteurs de télévision ou de cinéma….

Dans tous les cas, un élément est presque toujours présent : le Happy end. Car la « Chick Lit », petite sœur de la littérature sentimentale, se doit de préserver les contes de fées. C’est pourquoi les intrigues se déroulent souvent dans ces milieux « de rêve » : c’est le syndrome Lady Di. Il est rassurant pour les lectrices de constater que, malgré la richesse et la beauté, les problèmes de cœur sont à toutes les femmes.

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Le livre, les cinéastes et l’adaptation audiovisuelle d’œuvres littéraires au Québec

Le marché du livre au Québec se porte bien depuis 15-20 ans et la littérature québécoise est en pleine explosion. On dénombre plus de 1 000 auteurs dans cette province pour une population de 7 millions de francophones. 6 500 nouveaux titres sont édités chaque année, un ratio par habitant comparable au ratio français.

La littérature québécoise est souvent comparée à la littérature sud américaine : vivante, colorée, voire métissée, empreinte d’une poésie bien à elle, c’est une littérature qui étonne.

Aujourd’hui, les éditeurs ont conscience que leur croissance future pourrait dépendre de plus en plus des possibilités qu’offre le marché international. Et s’il reste toujours très coûteux de faire traverser l’Océan à un livre papier, les innovations technologiques récentes, le livre numérique, le développement de services sur internet, semblent être une gigantesque porte d’entrée vers d’autres marchés.

Les éditeurs le savent bien : la vente des droits audiovisuels d’une œuvre littéraire peut parfaitement participer à l’amélioration de la rentabilité propre à la production d’un titre.

Or, on constate depuis quelques années que l’adaptation audiovisuelle d’œuvres littéraires se multiplie dans tous les pays où les industries audiovisuelles sont dynamiques. Ce n’est sans doute par un hasard, si la réalisatrice Lyne Charlebois a reçu il y a quelques mois, le prix Claude Jutra de la Réalisation pour son adaptation du roman québécois « Borderline » de Marie Sissi Labrèche.

Attention ! L’adaptation des œuvres littéraires québécoises à l’écran n’est pas un fait nouveau. Depuis toujours, les cinéastes québécois apprécient leurs écrivains.

Séraphin : un homme et son péché

De Claude-Henri Grignon, auteur  en 1949 du roman « Un homme et son péché » à l’origine de nombreuses productions (radio, télévision, cinéma) et dont la dernière adaptation au cinéma « Séraphin, un homme et son péché » a réalisé un record au box-office québécois avec 1 342 000 entrées, à plus près de nous, Danny Laferrière, romancier québécois d’origine haïtienne, la littérature québécoise a toujours été une source d’inspiration importante pour les cinéastes québécois désireux de raconter le Québec.

Sans doute, Michel Tremblay est-il le plus connu et le plus immense dramaturge du Québec. Le grand écrivain a vu deux de ses pièces portées au grand écran. L’œuvre qui a fait de lui une célébrité, «Les belles sœurs» (1968) a été adaptée en anglais sous le titre «Geraldine’s Fortune». Un de ses romans, «C’t’à ton tour Laura Cadieux», est porté à l’écran en 1998, puis «Laura Cadieux…la suite», l’année suivante. Le personnage vit maintenant au petit écran où il a sa propre série. «Albertine en cinq temps » (2000) un chef d’œuvre théâtral, et «Le cœur à découvert» (2003), un très beau roman, jouiront d’une adaptation télévisée prochainement.

Mais Michel Tremblay n’est pas le seul immense dramaturge. Et il existe certainement beaucoup de talents québécois à découvrir et adapter aujourd’hui.

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JOURNEE DE FORMATION « DE LA PAGE A L’ECRAN » AU SALON DE MONTREUIL

Comme son nom l’indique, cette journée de formation était consacrée aux liens entre livres jeunesse et séries ou films d’animation. C’était en effet un écho au nouveau festival d’animation AniMix qui avait lieu au sein du salon du livre de la jeunesse à Montreuil.

Cette journée fut l’occasion de faire le point sur l’actualité de l’édition jeunesse et de la production d’animation, à travers des débats avec des professionnels du livre et de l’audiovisuel venus présenter leur travail d’adaptation.

Stéphane Bernasconi, réalisateur, Jean Regnaud, auteur et scénariste, et leur producteur Thibaut Chatel, nous ont présenté une adaptation en cours de réalisation : Ma maman est en Amérique, un film d’animation adapté d’une bande dessinée. La sortie en salle est prévue pour début 2013.

Dorothée Lanchier, directrice de production et Morgann Favennec, directrice de l’unité jeunesse de M6, ont présenté Tara Duncan, une série de livres qui a donné lieu à une multitude d’adaptations à   succès. Ce fut d’abord une série diffusée sur M6, puis pour clore la boucle, une nouvelle édition de livres et des bandes dessinées adaptés de la série. Tara Duncan c’est aussi un clip et bientôt un spectacle et un film (qui ne sera pas d’animation).

Pierre Siracusa, responsable du pôle animation 6/12 ans et famille de France Télévisions et Alexis Lavillat, le producteur de Mandarine & Cow, ont présenté cette série d’animation adaptée de Chico Mandarine, une bande dessinée très drôle et fantaisiste qui s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux tous petits !

Virginie Boda et Claire Paoletti, les scénaristes de Titeuf, série télévisée déjà très connue adaptée de la bande dessinée du dessinateur Zep, nous ont fait part de leur conception de l’adaptation et de leurs méthodes de travail.

L’après-midi fut plus studieuse, avec un débat autour des questions d’acquisition de droit. L’objectif était de donner quelques clés pour aider les éditeurs à faire face à la complexité des contrats de production.

La journée s’est achevée sur les perspectives qu’offrent les nouvelles technologies telles que les applications pour iphone et les plateformes web qui modifient les modes de diffusions et le mode de consommations.

Ce fut donc une fin ouverte sur l’avenir de la production et de l’édition jeunesse deux secteurs qui restent, bien heureusement, en continuelle évolution !

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