Les Morues de Titiou Lecoq

Les droits audiovisuels de Les Morues de Titiou Lecoq paru Au Diable Vauvert en août dernier viennent d’être cédés à la société de production ARP Sélection pour le compte de l’actrice réalisatrice Sylvie Testud.

VU DANS la newsletter Best-seller to Box-office « Chick lit » éditée en juillet 2011.

Retrouvez la newsletter « chick lit » sur www.bs2bo.com

Comédie romantique sur le thème de l’amitié et du suicide, ce premier roman plein d’énergie dresse un portrait enlevé de la génération des trentenaires d’aujourd’hui.

Mais sous l’apparente légèreté et les discussions teintées d’humour des copines se cachent parfois des sentiments plus graves, des réflexions plus profondes sur le sens de la vie. Le drame du suicide d’une amie, le suspense d’une enquête mêlée à du journalisme politique, Les Morues est bien plus que de la littérature de poulettes.

Publié lors de la dernière rentrée littéraire, il atteint, chose rare pour une première fiction, les 20 000 exemplaires vendus. Sa version ebook figure parmi les meilleures ventes numériques de l’éditeur, Au diable vauvert.

L’histoire

Ce premier roman débute avec l’enterrement de Charlotte. Cette jeune femme d’une trentaine d’années vient de se suicider. Sa famille, son tout jeune époux et ses amis, notamment Ema sa meilleure amie, Antoine et Fred sont sous le choc.

Ema ne comprend pas le geste de son amie et regrette leur récent éloignement en partie dû au manque d’empathie et de compréhension de Charlotte devant les difficultés d’Ema à se remettre du viol subi quelques années auparavant. Charlotte, semble-t-il,  n’a jamais compris qu’Ema continue à vivre une vie dissolue.

Ema, est une jeune trentenaire, journaliste, aux mœurs légères. Elle retrouve chaque semaine dans un bar deux amies, Alice et Gabrielle avec lesquelles elle passe des soirées alcoolisées, parle de sexe et de la vie. Les trois filles se sont elles-mêmes surnommées les Morues.

Ema entretient une relation sexuelle avec un de ses collègues, Blester et elle entend bien ne pas lui laisser plus de place dans sa vie. Au grand dam de Charlotte. Ema est devenue très proche d’Alice, serveuse dans le bar où les Morues se retrouvent et de Gabrielle, héritière et aristocrate très originale.

Après l’enterrement de Charlotte, Ema apprend par hasard que Charlotte, qui travaillait comme conseillère financière pour des entreprises, était sur le point de publier un article sur un sujet brûlant : la privatisation par l’Etat français de tous les musées notamment le Louvre.

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FICTION ARABE : 6 auteurs à suivre

Six auteurs en lice pour le Prix international de la fiction arabe

Choisis parmi 101 auteurs de 15 pays différents, six écrivains figurent dans la sélection du 5e Prix international de la fiction arabe, qui vient d’être rendue publique lors d’une conférence de presse au Caire. Le prix sera décerné dimanche 27 mars, lors de la Foire internationale du livre d’Abu Dhabi.

Lancé pour porter les voix du monde arabe à l’international, le prix comprend plus de 39 000 € pour le lauréat, dont l’œuvre sera traduite en anglais, et 8000€ pour chacun des finalistes.

Les 6 auteurs sélectionnés sont :

1/ Le Libanais Jabbour Douaihy pour son livre The Vagrant (Dar al-Nhar ). Ses précédents romans, Pluie de juin et Rose fountain motel sont édités chez Actes Sud ;

Jabbour Douaihy est né en 1949 à Zhgorta (Nord-Liban). Professeur de littérature française à l’université libanaise de Tripoli, traducteur et critique à L’Orient littéraire, il compte parmi les grands acteurs culturels du pays. Trois de ses romans ont déjà été traduits en français, Equinoxe d’automne (AMAM-Presses du Mirail, Toulouse, 2000), Rose Fountain Motel (Actes Sud, 2009) et Pluie de juin (Actes Sud 2010).

The Vagrant décrit la guerre civile libanaise, à travers les yeux d’un jeune homme lui même déraciné par le conflit. Le héros incarne et symbolise les tensions qui parcourent la société libanaise d’aujourd’hui et les clivages entre les différentes idéologies ou religions.

2/ Le Libanais Rabee Jaber pour son livre The Druze of Belgrade (Al-Markez al-Thaqafi al-Arabi). Son précédent roman Bérytus, une ville sous terre a été traduit en français chez Gallimard

Rabee Jaber est né en 1972 à Beyrouth. Il est rédacteur en chef du supplément culturel du journal Al-Hayat et a publié quinze romans depuis 1992. La publication de Berytus, une ville sous terre constitue la première traduction en français de son œuvre.

The Druze of Belgrade : suite à la guerre civile et aux massacres des Druzes au Mont Liban dans la deuxième partie du XIXème siècle, nombreux combattants druzes doivent s’exiler. Ils naviguent jusqu’à Belgrade, à la frontière de l’empire Ottoman de l’époque et emmènent dans leur voyage, un chrétien prénommé Hana Yaaqub. Ce dernier, vendeur d’œufs, se trouvait par malchance assis sur la jetée du port. Nous suivons ses aventures dans les Balkans et sa bataille pour la survie.

3/ L’Egyptien Ezzedine Choukri Fishere pour son livre Embrace on Brooklyn Bridge (Dar al-Ain).

Ezzedine Choukri Fishere  est Professeur de politique internationale à l’Université américaine du Caire et ancien conseiller du ministre égyptien des Affaires étrangères. Il a également été conseiller du coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.

Embrace on Brooklyn Bridge est un roman choral centré autour d’un héros qui souffre de ne pas s’appartenir. Tout le roman tourne d’ailleurs autour de ce thème de l’aliénation. Le héros ne s’appartient pas, son épouse est tiraillée entre sa vie professionnelle et son mari, son fils ne communique pas avec lui, sa petite-fille en pleine crise existentielle, son ami égyptien qui découvre qu’il ne comprend ni son épouse ni ses enfants. Tous ces personnages sont liés par leur relation avec le protagoniste principal de l’histoire qui les réunit tous à l’occasion d’une fête d’anniversaire organisée pour sa petite fille. Le héros souhaite à l’occasion de cette fête annoncer de tristes nouvelles.

4/Nasser Iraq, Egyptien, et son livre Le chômeur (Al-Dar al-Masriya al-Lubnaniya et).

Mohammed vit au Caire. Il a la trentaine – et pas de travail. En désespoir de cause, il part tenter sa chance à Dubaï. En cela, son sort n’est guère différent de celui de centaines de milliers d’émigrés qui quittent chaque année l’Égypte pour les pays du Golfe ou des contrées plus lointaines. Mais le jeune homme, narrateur du troisième roman de l’écrivain égyptien Nasser Iraq, va vivre là une situation encore plus angoissante : dans l’univers cosmopolite de l’émirat, il est assailli par toutes les contradictions de son existence.

Le chômeur est un roman « tout à la fois policier, romantique, érotique et politique », explique le poète et écrivain égyptien Ahmad Fadel Shabloul sur le site Middle East Online. Son titre joue sur les sens multiples que revêt en arabe le mot atel : signifiant en général « chômeur », il peut aussi désigner celui qui est « en panne » – en l’occurrence sexuelle. Mohammed, qui a désormais un emploi, est en effet incapable d’honorer ses conquêtes successives – une Marocaine, une Russe, une Chinoise et une Égyptienne. Comme si l’oisiveté forcée qui empoisonnait auparavant sa vie venait le poursuivre jusque dans l’intimité. Son impuissance oblige le narrateur à une douloureuse intro­spection. Sa vie, constate-t-il, n’est que frustration. « Trente ans, et je n’ai pas écrit un seul mot d’amour à une fille… Trente ans d’errance sans rêver du visage d’une amoureuse. » Au moment où il croit avoir enfin trouvé l’amour avec une compatriote émigrée, le jeune homme est accusé de meurtre, et se trouve une nouvelle fois dans l’impasse.

« Le héros avance dans un enchevêtrement d’événements qui sont surtout prétexte à plonger dans la psychologie de personnages aux destins tourmentés », souligne Shabloul. Quelques séances de psychanalyse révéleront que Mohammed souffre d’avoir été élevé par un père tyrannique, et qu’il est resté marqué par les brimades d’un frère dominateur. C’est finalement l’écriture de cette chronique émaillée de flash-backs qui lui permettra de surmonter la crise. En prenant la plume, il accepte enfin de regarder en face « ses déceptions, ses échecs et ses défaites ». Ce faisant, il dresse un troublant parallèle entre son existence et le destin de son pays : ses trente ans de vie correspondent à peu près à la durée du règne de Hosni Moubarak (de 1981 à 2011). Un règne souvent évoqué au fil des pages par un personnage de journaliste révolutionnaire qui donne des accents prophétiques à ce roman paru quelques mois avant la chute du Raïs. « En utilisant le symbole sexuel pour exprimer l’impuissance politique », note Shabloul, Nasser Iraq donne un autre sens aux « pannes » du « chômeur ».

5/Bashir Mufti, Algérien, et son livre Toy of Fire (Al-Ikhtilef),

Bashir Mufti est un écrivain et journaliste, né en 1969 à Alger. Plusieurs de ses nouvelles ont déjà été publiées, notamment Archipelago of Flies (2000); Witness of the Darkness (2002); Perfumes of the Mirage (2005); Trees of the Resurrection (2007) et Maps of Nightly Passion (2009). Certaines sont également parues en langue française. Il écrit régulièrememnt des articles pour des journaux arabes et travaille pour le programme culturel Maqamat de la télévision algérienne

Toy of Fire est l’histoire de la rencontre entre le romancier et un personnage mystérieux, Rada Shawish qui lui présente son autobiographie sous forme de manuscrit. L’obsession de Rada Shawish a toujours été de ne pas terminer comme son père, activitiste de l’ombre qui a fini par se suicider. Mais les circonstances en ont décidé autrement et rada Shawish est devenu un dirigeant influent d’un groupe poitique secret.

6/Habib Selmi, Tunisien et son livre The Women of al-Basatin (Dar al-Adab),

Né à al-’Ala en Tunisie en 1951, Habib Selmi a écrit également Les humeurs de Marie-Claire, La nuit de l’étranger, Les amoureux de Bayya et Le Mont-des-Chèvres, édités chez Actes Sud pour les deux premiers et par Sindbad pour les deux autres. Il vit à Paris depuis 1985.

The Women of Al-Basatin est un portrait intimiste de la vie quotidienne d’une famille modeste qui habite à Al-Basatin, un quartier de Tunis. A travers l’histoire de cette famille matriarcale, l’auteur décrit les contradictions qui secouent la société tunisienne, tiraillée entre traditions religieuses et modernité.

Et un auteur que nous affectionnons tout particulièrement à Best-seller to Box-office, Zena el Khalil. Elle ne fait pas parti de la sélection mais son dernier titre Beirut, I love you a déjà été vendu en Angleterre, Espagne, Brésil, Suède, Italie, Allemagne et aux Etats-Unis.

Beirut, I love you n’est pas un roman mais plutôt un mémoire. L’auteure y parle de son amour pour Beyrouth, sa ville, aussi folle qu’imprévisible mais pleine de joie de vivre. Zena el Khalil possède plusieurs cordes à son arc. C’est une artiste d’art visuel, un écrivain ; elle a rédigé un blog pendant la guerre qui s’est déroulée à l’été 2006, blog qui a été activement suivi par The Guardian en Angleterre et Der Spiegel en Allemagne. Elle écrit depuis sur sa vie et son histoire d’amour avec sa ville aux multiples facettes. Elle est membre de la prestigieuse association TED et intervient également au Nobel Peace Center en Norvège.

Les droits audiovisuels de Beirut, I love you ont été optionnés par la maison de production Vivo Film qui a connu le succès récemment avec Le Quattro Volte.

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RÉTROSPECTIVE « Littérature et cinéma » à la filmothèque du Quartier Latin

Source Livres Hebdo

Pour la première fois, la Filmothèque du Quartier Latin organise une grande rétrospective qui réunit du 10 janvier au 14 février les grands noms de la littérature et du cinéma.

Du 10 janvier au 14 février, la Filmothèque, avec le soutien du Magazine Littéraire, de la revue Transfuge, la mairie de Paris et du CNC inaugure sa première grande Rétrospective Littérature et Cinéma au cours de laquelle plus de 70 chefs d’œuvre cinématographiques adaptés des grandes œuvres littéraires seront proposés au public.

Inaugurée par Emmanuel Carrère le 10 janvier à 20 h, la rétrospective sera également l’occasion de rencontres et de débats chaque soir avec des dizaines de cinéastes, scénaristes et écrivains parmi lesquels Dominique Barbéris, Emmanuel Carrère, Thomas Clerc, Maylis de Kerangal, Eric Laurrent, Carole Martinez, Christine Montalbetti, Atiq Rahimi, Zoé Valdés et Tanguy Viel, qui viendront présenter le film de leur choix.

Un chapitre « Grands Classiques » explorera les chefs-d’œuvre littéraires et leurs adaptations cinématographiques, de Barry Lyndon au Mépris, en passant par À l’est d’Eden, Le Guépard ou Diamants sur canapé.

Chaque semaine, la journée du jeudi sera dévolue aux films noirs avec la présence de plusieurs auteurs, comme Jean-Hugues Oppel Romain Slocombe, Marc Villard et Eric Halphen et sera l’occasion de comparer les techniques littéraires et cinématographiques, qu’impose le genre à partir d’œuvres telles que Le Grand sommeil, Pas d’orchidées pour Miss Blandish ou Le troisième homme

À travers des œuvres comme Les Sœurs Brontë ou Henry and June, la rétrospective analysera le regard que porte le cinéma sur les écrivains, tandis que seront évoqués les écrivains devenus scénaristes, tels que Jean Cocteau, Sacha Guitry, André Malraux ou encore Jorge Semprún.

Le samedi 11 février rendra hommage à Françoise Sagan en présence de son fils Denis Westhoff, créateur du Prix Françoise Sagan, avec notamment les projections de Bonjour Tristesse d’Otto Preminge et Sagan, le biopic de Diane Kurys.

Enfin des lectures auront lieu chaque vendredi par des comédiens, (Irène Jacob, Mathias Mégard, Marie Rivière…), qui prêteront leur voix au texte d’un écrivain en préambule à la projection d’un film inspiré de son œuvre, tandis que l’historien du cinéma Alain Garel animera lundi 30 janvier une séance fondée sur les problématiques de l’adaptation, et comparera les extraits d’œuvres célèbres et leur adaptation à l’écran.

Pour plus d’information, www.filmotheque.fr

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Le monstre sacré du cinéma japonais se trouve un successeur en la personne de son fils

Mercredi, le 11 janvier 2012, « La Colline aux coquelicots », le deuxième film de Goro Miyazaki est sorti en salles en France. Il a réalisé le deuxième démarrage parisien avec 1425 entrées et 17 copies, derrière J. Edgar de Clint Eastwood. Ce long métrage d’animation est signé par le fils de Hayao Miyazaki, monstre sacré du cinéma japonais, fondateur de l’empire Ghibli et maître de l’animation japonaise.

C’est le deuxième film de Goro Miyazaki, adapté cette fois-ci d’un manga. Mais la patte de son père, c’est lui qui signe le scénario, s’y fait sentir. Graphiquement aussi, car il travaille avec les équipes du studio Ghibli.

Cette histoire émouvante de filiation d’héritage et d’amour adolescente se déroule en 1963 à Yokohama. Umi lycéenne, s’éprend de Shun, un étudiant de 17 ans. Mais avant de pouvoir s’aimer, ils vont devoir percer le mystère de leur naissance.

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Après La Guerre est déclarée et les Intouchables, au tour du réalisateur Nils Tavernier de s’emparer du thème du handicap

Après l’incroyable succès de « Intouchables » au cinéma, c’est au tour de Nils Tavernier de s’emparer du thème du handicap et de la maladie et de nous proposer mardi 29 novembre à 20h35 sur France 5 un documentaire sensible et fort, « Destins de famille, face à la maladie d’un enfant ».

Eric Toledano et Olivier Nakache ont réussi l’incroyable pari de nous faire rire et même pleurer de rire avec un sujet difficile : le handicap. Le film a franchi ce week end la barre des 8 millions d’entrées après quelques semaines d’exploitation. Du jamais vu ou presque !

Mais outre que cette comédie pleine de vie est réussie, qu’elle arrive à point nommé dans une ambiance morose et après des semaines de nouvelles économiques catastrophiques, gardons à l’esprit que le handicap, c’est plus d‘un million de personnes touchées en France et autant de familles concernées. Sans doute ravies, que pour une fois, on parle un peu d’elles sans atermoiements ni pitié, mais en montrant ce qu’elles sont réellement : des personnalités à part entière !

Certains réalisateurs extrêmement talentueux, à l’image de Nils Tavernier, se sont emparés depuis longtemps de ces sujets sensibles. Pour preuve, le documentaire diffusé sur France 5, mardi 29 novembre et intitulé « Destins de famille, face à la maladie d’un enfant ».

Sans s’appesantir sur la douleur et les souffrances, et sans tabou non plus, Nils Tavernier parle de tout, même du pire. De la difficulté à affronter les regards extérieurs, de l’inquiétude qui ronge les familles, des tentations de jeter l’éponge, mais aussi du jour où la maladie sera la plus forte.

Récemment l’actrice et cinéaste Valerie Donzelli transcendait son expérience de mère et la maladie de son fils dans un film remarquable, La guerre est déclarée. En restant fidèle à l’approche documentaire qui a fait sa réputation, Nils Tavernier a signé un film aussi fort et tout en délicatesse avec le même leitmotiv : le combat.

La guerre est déclarée pour ces malades et ces handicapés parce que la vie, elle court toujours !

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Premiers romans et témoignages sur les derniers événements en Libye

La situation en Libye a été suivie avec minutie par l’opinion publique française. Outre nos liens historiques avec ces pays du globe, c’est le rôle essentiel joué par le gouvernement français qui a amené  depuis quelques mois, le grand public à s’intéresser aux événements qui s’y déroulaient.

Aujourd’hui, quelques semaines après la mort de M. Kadhafi, la Libye reste très instable. Dans ce contexte difficile, plusieurs livres ou documents sont parus, ou paraissent dans les prochains jours.

En voici quelques uns que nous vous conseillons.

Un taxi pour  Benghazi de la journaliste Marie-Lys Lubrano : paru le 2 novembre aux Éditions Jacob-Duvernet. Marie-Lys Lubrano a couvert la révolution libyenne du côté des insurgés et raconte ses deux mois d’immersion, ses rencontres, ses peurs et ses fous rire.

Évêque sous Kadhafi de Giovanni Innocenzo Martinelli, évêque de Tripoli : paru le 4 novembre chez Bayard. L’auteur témoigne de la situation de son pays.

Tripoliwood de Delphine Minoui

Tripoliwood de Delphine Minoui : paru le 5 octobre chez Grasset. Pendant 42 ans, la Libye a vécu derrière un écran noir et silencieux. De ce pays à cheval entre Orient et Afrique, on ne connaît presque rien — à part les discours fantasques de son guide déchu, Mouamar Kadhafi, autocrate aux allures d’Ubu roi. Soudain, le 15 février dernier, la rue s’est éveillée.
 Alors que la plupart des média se pressent à l’Est du pays, Delphine Minoui fait partie des rares journalistes accrédités par les autorités de Tripoli. Sous l’œil permanent des caméras du pouvoir, ils sont confinés à l’hôtel Rixos, un cinq étoiles au cœur de la capitale. Leurs sorties sont limitées aux voyages organisés. Le régime veut leur montrer « la » vérité — c’est-à-dire : sa vérité.
 Ce voyage surréaliste, comique parfois si ce n’était pas aussi une tragédie humaine, offre une vision inédite de la guerre en Libye. Où sont passées les victimes de la répression ? Pourquoi les blessés ont-ils disparu des hôpitaux ? Pourquoi les tombes des « martyrs » des frappes de l’OTAN sont-elles vides au cimetière ? Les journalistes sont-ils en train de devenir des boucliers humains ? Qui faut-il croire dans ce huis-clos libyen qui va durer six semaines ?

La guerre sans l’aimer de Bernard-Henri Levy : à paraître le 9 novembre chez Grasset. Le premier tirage sera de 40 000 exemplaires. Il s’agit du journal de l’auteur qui a joué un très grand rôle auprès du gouvernement français et de la communauté internationale pour une intervention armée en Libye en soutien aux rebelles du Conseil National de Transition. Sont évoqués, les chefs de guerre, la ville martyre de Misrata, Hillary Clinton, Nicolas Sarkozy.


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Des polars français en route pour Los Angeles

Pour la 2ème édition de The Remakes Market, Marché International de l’Adaptation qui se tiendra du 14 au 16 novembre prochain à Los Angeles, la revue Alibi et l’agence de communication Sofab organisent un pavillon « French noir ».

Dix œuvres policières françaises, potentiellement adaptables au cinéma ou à la télévision, ont été choisies pour être présentées aux producteurs et cinéastes américains.

Vous trouverez la liste de ces 10 œuvres ainsi qu’un court résumé ci-dessous.

1/ L’homme de Kaboul de Cédric Bannel (Laffont)

Un polar au pays des mollahs

Menée par le très attachant commissaire Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, située dans un pays dont on entend parler quotidiennement mais qu’on connaît mal, cette enquête policière où se mêlent passions humaines, intérêts économiques et enjeux politiques a été plébiscitée par des grands éditeurs du monde entier qui en ont acquis les droits avant même sa sortie en France.

2/ Les vies sauvées d’Alexandre Vielski de François Langlade (Laffont)

Thriller dramatique dans lequel, au lendemain de la seconde guerre mondiale, un jeune scientifique russe, promis à un avenir brillant, juif et communiste, décide de ne pas obéir aux ordres qu’on lui a donnés pour sauver des prisonniers politiques de la torture. Au péril de sa vie.

3/ Adieu Jérusalem d’Alexandra Schwartzbrod (Stock)

Une épidémie de peste frappe les pèlerins musulmans de la Mecque et provoque une crise internationale mettant en péril l’existence d’Israël. Ce roman bien noir trouve son inspiration dans les crises et chaos de nos sociétés.

4/ Demande à mon cœur de Catherine Diran (Au-delà du raisonnable)

Les aventures de Victoria, une détective privée haute en couleurs, une fille paumée au sacré caractère dans une ambiance très parisienne.

Un matin de décembre, Victoria Reyne est appelée par son amie Hélène car une proche de cette dernière, Isabelle Mourier, a été retrouvée morte dans son appartement. La police a conclu au suicide. Pourtant la victime vivait une histoire d’amour sans nuage avec un beau Costello rencontré sur le Net. Victoria enquête dans le XIe arrondissement de Paris.

5/ Consulting de François Thomazeau (Au-delà du raisonnable)

Antoine, consultant employé par La Boîte, et Pascal, syndicaliste plaqué par sa femme et licencié suite à un plan social, sont enchaînés l’un à l’autre par une conjoncture violente. Petits maîtres de l’ironie ou vrais cyniques, le tandem, que les temps modernes ont revêtu d’un réa- lisme troublant, se lance sur les routes en quête de réhabilitation. Bien sûr, ils n’ont ni les mêmes motivations ni les mêmes méthodes, et les pistes se brouillent. Scénario à la Lautner, car, dans ce scénario noir et caustique sur le dégraissage nouvelle tendance, la critique sociale avance à peine masquée, avant d’exploser en exutoire.

6/ Le Septième Templier d’Éric Giacometti et jacques Ravenne (Fleuve noir)
Fiche Adaptation BS2BO en cours

Pour médiévistes et adeptes de chasse au trésor.

Antoine Marcas, le flic franc-maçon, se trouve embringué dans une aventure prenante. Un frère en passe d’être assassiné lui révèle la piste du fameux trésor des templiers, butin légendaire dissimulé au fond d’un labyrinthe. Une vieille fable qui cache une quête effrénée du pouvoir, un scandale financier au Vatican, et une seule vérité, »qui gît au fond du tombeau ».

7/ Narco Football Club de Jean-Christophe Rampla et Marc Fernandez (Moisson Rouge)

Mexique, jour de finale de la Copa Libertadores, qui couronne le club de foot champion d’Amérique latine. Un match à haut risque, qui oppose pour la première fois à ce niveau de la compétition les équipes rivales de la frontière, les Chacals et les Coyotes, toutes deux aux mains des cartels de la drogue. Quelques heures avant le coup d’envoi, le cadavre de l’entraîneur des Chacals est retrouvé dans un terrain vague, enroulé dans un tapis – la signature des narcos. La mainmise des cartels sur la société mexicaine et leur folie homicide n’épargnent pas les stades.

8/ Les Albums SOS Bonheur de Jean Van Hamme et Griffo (Dupuis)

Les histoires se passent dans un futur où tout est réglement et aseptisé pour assurer le bonheur des populations. Ce meilleur des mondes conduit à un bonheur insoutenable !

Les gens travaillent dans des sociétés où ils sont bien payés, mais ils n’ont pas le droit de savoir ce que l’on fabrique. L’Assurance Médicale Unifiée (AMU) protège les citoyens des maladies à condition qu’ils fassent tout pour ne pas tomber malades. Les vacances sont nationalisées. La Carte Universelle sert de carte d’identité, permis de conduire, carte bancaire et casier judiciaire. Les naissances sont réglementées. Les enfants nés malgré les interdictions deviennent des « illeg ». Les écrivains sont agréés auprès du ministère des arts et lettres pour pouvoir exercer leur art.

S.O.S. bonheur est un ensemble de 6 histoires complètes en une quinzaine de pages parues entre 1984 et 1986.

9/ Jeanne et le Mokélé de Fred Bernard et François Roca (Albin Michel)

En 1910, la petite Jeanne rêve en recevant les films et lettres de son père, explorateur en Afrique. Dix ans plus tard, alors que l’éminent scientifique ne donne plus signe de vie depuis très longtemps, la jeune fille part à sa recherche. Eugène Love Peacock, le plus vantard des hommes, un macho arrogant alcoolique et massacreur d’animaux, l’accompagne sur le fleuve Congo. Jeanne va faire face à tous les dangers (échapper à un hippopotame menaçant, sauver une jeune indigène enelvée par un gorille), nouer une idylle avec Eugène et retrouver son père qui a découvert un animal préhistorique inconnu : le mokélé. Le bateau qui les ramène en France fait naufrage …

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Jean-Claude Gawsewitch a signé un contrat avec Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, pour un livre qui sera « un règlement de comptes avec les responsables du PS », à paraître en janvier prochain.

Il s’agit d’un livre autobiographique où la vice-présidente PS du conseil général de l’Eure, élue socialiste, reviendra sur son parcours politique, rapporte livreshebdo.fr. Le livre sera « un règlement de compte avec les responsables du Parti socialiste« , précise son éditeur Jean-Claude Gawsewitch.

Sa fill Tritane Banon, quant à elle, a annoncé la publication, le 13 octobre prochain, d’un livre sur l’affaire DSK.

« On ne m’invite que pour parler de « ça ». »

« Je suis « la femme qui embarrasse le PS », celle par qui le scandale est arrivé un 15 mai au petit matin, déclare Anne Mansouret sur son site internet. Une espèce de dommage collatéral et hexagonal de l’affaire DSK. Les médias débranchent le micro quand je m’exprime « hors du sujet ». On ne m’invite que pour parler de « ça ».(…) Un(e) camarade qui n’a pas fait l’ENA, provincial(e) de surcroît, avoir des idées ? C’est parfaitement intolérable. », conclue-t-elle agacée.

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Révélations exclusives sur la disparition du Docteur Godart, une énigme depuis 1999, avec la sortie aujourd’hui, du livre d’Éric Lamasson, édité aux Arènes.

Le docteur Godard a-t-il été assassiné ?

Au terme de 18 mois d’enquête, Éric Lemasson, grand reporter et documentaliste, fait des révélations fracassantes dans son livre au titre édifiant L’assassinat du docteur Godard. Le journaliste évoque la piste du meurtre. Une piste sérieuse sur laquelle les gendarmes en charge du dossier travaillent.

Médecin à Caen, le docteur Godard a soudain disparu en septembre 1999, laissant une maison ensanglantée. Le corps de sa femme n’a jamais été retrouvé. La trace du docteur se perd quand il embarque sur un bateau avec ses deux jeunes enfants.

Pendant des mois, le docteur Godard semble insaisissable. Des fragments du bateau sont découverts dérivant au fil des courants. Chacun pense à un naufrage ou à un suicide en mer.

Plus tard, le crâne de sa fille puis un fémur du docteur Godard sont repêchés au large des côtes bretonnes et formellement identifiés par leur ADN.

Fin de l’énigme ? Non. Éric Lemasson a repris toute l’enquête. Il a mis ses pas dans ceux du docteur Godard. Il raconte sa vie marginale, ses jardins secrets. Il retrace sa fuite, de Roscoff jusqu’au port écossais de Thurso.

Le médecin aurait profité d’un système très lucratif de placements organisé par une nébuleuse dans l’ombre de la CDCA, la confédération de défense des commerçants et artisans. Trois millions de francs (près de 460.000 euros) ainsi amassés en toute discrétion. Mais quand il aurait voulu récupérer son argent pour changer de vie, tout avait disparu. «Une centaine de commerçants aurait subi le même sort», assure Éric Lemasson qui ajoute : «Yves Godard a menacé de dénoncer cette escroquerie et aurait été tué».

Au terme de 18 mois d’enquête, ce que révèle Éric Lemasson est une affaire dans l’affaire. Un meurtre crapuleux qui rejoindrait un possible drame familial. Le 1er septembre 1999 à Saint-Malo, Yves Godard embarque à bord du Nick, un voilier de location avec ses deux enfants.

Ni suicide, ni accident donc mais meurtre. Le journaliste impose l’ultime pièce manquante du puzzle en évoquant une piste jamais révélée jusqu’alors. « En se débarrassant du corps dans la mer, les auteurs du crime ont fait en sorte que l’on croit justement à un suicide ou à un accident, lié au drame familial », raconte Éric Lemasson.

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« Le bal des hypocrites » de Tristane Banon

Tristane Banon raconte dans Le bal des hypocrites, qui paraîtra le 13 octobre prochain au Diable Vauvert, sa version de ce qu’il est devenu courant d’appeler « l’Affaire DSK ».

Elle reviendra également « sur ce qu’il l’a conduite à porter plainte contre DSK pour viol ».

Ce récit de 126 pages est resté un secret bien gardé puisqu’aucun extrait n’a pour l’instant filtré. A priori, Tristane Banon ne reviendra pas sur ce que Dominique Strauss-Kahn lui aurait fait subir en 2003 ; il s’agit plutôt d’un règlement de comptes, comme le laisse entendre la présentation de son éditeur qui annonce «une magnifique écriture de femme blessée, une sincérité totale pour ce bouleversant ‘‘J’accuse’’.»

Tristane Banon est l’auteur de nouvelles, d’un essai journalistique « Erreurs avouées… au masculin » et de trois romans largement inspirés de sa vie, « J’ai oublié de la tuer », sélectionné au festival de Chambery en 2005, « Trapéziste » (tous trois parus chez Anne Carrière) et « Daddy Frénésie » (Plon).

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