La Françafrique : Les lectures conseillées par Best-seller to Box-office

Les dessous de la Françafrique de Patrick Pesnot chez Nouveau Monde Éditions

Journaliste, écrivain et homme de radio, Patrick Pesnot est producteur de l’émission Rendez-vous avec X depuis 1997 sur France Inter. Il est l’auteur de Morts suspectes sous la Vème République, de Terrorisme islamique, de Espions russes de Staline à Poutine, et Les Grands espions du XXème siècle, dans la collection Les dossiers secrets de Monsieur X chez Nouveau Monde Éditions également.

Agonies en Françafrique de Dina Mahoungou chez L’Harmattan

« C’était le début de la guerre de Brazzaville… ». Les prétendants au pouvoir bradent les ressources, des nouveaux prédateurs s’infiltrent dans l’ancien Congo français à la recherche de leur part de gâteau. Ne sommes pas nous sur les chemins de la mondialisation ? Un livre corrosif qui ne relève ni du pamphlet ni de la niaiserie abyssale du moraliste. Ici, on a l’impression d’être à la fin d’un règne, une Françafrique mal en point qui agonise sous les yeux du lecteur.

L’auteur, congolais vivant en France depuis plus de 30 ans, juxtapose les souvenirs de « la guerre de Brazzaville », laquelle avait opposé trois milices, les Cobras, les Zoulous et les Ninjas, aux apparences mafieuses. Il intègre également dans son récit un carnet dans lequel des congolais de Paris racontent leur quotidien.

Le roman, sans véritable narrateur, est scindé en trois parties : 1996, 2010, 2000, avec des flashbacks. Les histoires et les personnages s’enchaînent : on passe du pétrole au bois, de la Sape aux quartiers sensibles. Outre l’humour, on savoure la galerie de portraits aussi vrais que nature.

Verre cassé d’Alain Mabanckou en poche

Ce roman baroque aux allures rabelaisiennes a pour décor un bar congolais où la crasse et la misère font bon ménage avec le rire et l’ivresse. Le narrateur, Verre Cassé, n’est rien moins que le patriarche des lieux, vieil ivrogne désabusé qui vient y oublier au détour d’une énième bouteille les avanies de l’enfer conjugal. Il nous présente toute une galerie de personnages hauts en couleur dont les prouesses sont aussi truculentes que leurs surnoms.

Né au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou enseigne la littérature francophone, à l’université de Californie-Los Angeles (UCLA). Il est également l’auteur de Mémoires de porc-épic, prix Renaudot 2006, disponible en Points. Ses œuvres sont traduites dans une douzaine de langues.

La Françafrique, le plus long scandale de la République de François-Xavier Vershave

En 1998, François-Xavier Vershave publie La Françafrique, le plus long scandale de la République. Détournement de l’Aide publique au développement, assassinats, putsches….le fondateur de l’association « survie », qui milite contre la Françafrique, liste les faits d’armes des réseaux parallèles.

L‘Homme de l’ombre : éléments d’enquête autour de Jacques Foccart, l’homme le plus mystérieux et le plus puissant de la Ve république de Pierre Péan, Paris, Fayard, 1990

 » M. Jacques Foccart a été et reste sans nul doute un des personnages les plus mystérieux de la Ve République. Le pouvoir occulte qu’on lui a prêté en a même fait un mythe. Le nom de Foccart a toujours été lié aux activités non officielles du pouvoir gaulliste, qu’il s’agisse de la lutte contre l’OAS, du SAC ou des services spéciaux. Rien ne paraissait pourtant prédisposer cet homme à devenir un collaborateur si proche du général de Gaulle qu’il en est devenu, aux yeux de ses fidèles, mais aussi de ses opposants, comme l’ombre même…  »

Ainsi s’exprime en 1982 le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur le SAC.

Telle est aussi la figure centrale du nouveau livre de Pierre Péan, à la confluence de tous ses centres d’intérêt: les affaires africaines, l’histoire secrète de ces dernières décennies, les services spéciaux, l’argent noir, les réseaux d’influence et les polices parallèles, sans oublier le terroir chouan dont l’auteur est originaire à l’instar de son personnage principal.

Celui-ci, de fait, a été l’homme le plus puissant et le plus mal connu de la Ve République. Cofondateur et patron du parti gaulliste, le RPF, lors de la  » traversée du désert  » d’avant 1958, il devint ensuite le  » grand vizir  » de la politique africaine de la France pendant près de vingt ans, et, bien qu’il s’en défende, il ne cessa dans le même temps d’avoir la haute main, soit directement, soit indirectement, sur l’action des services secrets français. Personnage énigmatique, ultra-protégé, on a dit à son propos qu’il était l’éminence grise et le collaborateur le plus proche de De Gaulle. Comme tel, certains membres de la CIA ont vu en lui un espion à la solde de Moscou, l’OAS, un traître pro-FLN, et il n’est pas une grande affaire _ affaire Ben Barka, affaire Markovic, affaire Boulin, etc. _ à propos de laquelle son nom, à un titre ou à un autre, n’ait pas été prononcé.

En ce temps de commémorations gaulliennes, Pierre Péan, au terme d’une enquête de plusieurs années, apporte sur ce personnage considérable _ et son entourage _ des révélations pour le moins surprenantes qui donnent à certains chapitres de cette vie une dimension proprement romanesque.

Pierre Péan, journaliste-écrivain, est notamment l’auteur de Les deux bombes, affaires africaines, V (l’affaire des avions renifleurs), Secret d’Etat, L’Argent noir.
(Source www.fnac.com)

La République des mallettes, de Pierre Péan

La démocratie est-elle en train de tuer la démocratie, à bas bruit ? L’actualité a égrené depuis quinze ans des scandales politico-financiers sans que nous ne puissions en comprendre la logique, s’il devait même y en avoir une. Après plus d’un an d’enquête, au cours de laquelle de très nombreux acteurs, jusqu’au sommet de l’État, ont accepté de lui parler, à condition que cela soit souvent en « off », Pierre Péan met au jour bien des aspects passés inaperçus sur les activités dans les zones grises de l’État. Dans toutes ces affaires, un seul enjeu : constituer un « trésor de guerre », en vue de la campagne présidentielle suivante.

À chaque fois, il s’agit de tirer la manne des grands contrats civils ou militaires. Le durcissement de la législation sur le financement des partis a accouché d’un monstre : désormais, la pratique des rétrocommissions est devenue la règle d’un certain commerce international d’État. Cette « République des mallettes » a pris le pas sur l’État démocratique. Son fonctionnement et les décisions les plus stratégiques du pays semblent aiguillonnés, plutôt que par l’intérêt national, par le souci de perpétuer ce système et de le rendre le plus fluide possible par la constitution d’une oligarchie restreinte occupant les postes « stratégiques » : à la tête des grandes entreprises à capital public, à l’Élysée et dans les ministères régaliens. Une oligarchie pour qui l’argent est devenu roi. À travers l’incroyable itinéraire de l’un des « facilitateurs » de ce système, personnage au passé des plus troubles, Pierre Péan démonte une à une les pièces d’un mécanisme qui, si nous n’y prenons garde, finira par ronger le système démocratique français, comme c’est déjà le cas en Russie ou en Italie.

Pierre Péan est enquêteur-écrivain. On lui doit notamment Affaires africaines (1983), Une jeunesse française (1994) et Le Monde selon K. (2008). Il a publié dernièrement aux éditions Mille et une nuits Carnages.

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LA FRANÇAFRIQUE CONTIENT TOUS LES INGRÉDIENTS POUR UNE PRODUCTION AUDIOVISUELLE

Les dernières révélations de Robert Bourgi,  impliquent des personnalités politiques au plus haut sommet de l’état. Complots, espionnage, trafic d’influences, trafics d’armes, valises de billets, financement occulte, trahisons, divorce, du roman politique et d’espionnage pour de vrai !

Qu’appelle t-on la Françafrique ?

Dans les années 60, les anciennes colonies d’Afrique accèdent à l’indépendance. Pour autant, des liens particuliers avec la France se maintiennent, liens qui ne s’inscrivent pas nécessairement dans la nouvelle légalité internationale.

En effet, la France a besoin de maintenir son rang à l’ONU (grâce aux soutiens des États clients) et de préserver son accès au pétrole, à l’uranium, et à différentes matières premières. Elle est aussi animée par des convictions idéologiques et politiques puisqu’elle souhaite à tout prix éviter que l’Afrique ne bascule dans le communisme. Les partis politiques trouvent également rapidement leur compte, récupérant pour leurs caisses, les bénéfices des actions de corruption dans les opérations d’achat des matières premières.

La France développe alors une politique avec ses anciennes colonies, faite d’actions occultées au grand public car en opposition avec la légalité internationale. Jacques Foccart, un personnage de cinéma à lui tout seul (L‘Homme de l’ombre, Paris, Fayard, 1990 est l’unique biographie de Jacques Foccart), s’affirme alors comme l’indispensable « Monsieur Afrique» du Gaullisme, homme de l’ombre du Général puis de Georges Pompidou, chargé avec Pierre Guillaumat, autre homme de base du gaullisme et PDG d’ELF d’organiser la politique africaine de la France.

Nous avons souvent entendu parler des « méthodes et réseaux Foccart ». Les méthodes de Jacques Foccart s’avèrent extrêmement directives et expéditives, visant à rendre les Chefs d’États dépendants de la France pour exercer et se maintenir au pouvoir. À l’instar des mouvements de Résistance dont il fut un acteur majeur, il met en place une structure centralisée et cloisonnée, de façon à en rester l’unique ordonnateur. Cette organisation en réseau est une organisation de terrain, entièrement tournée vers l’efficacité opérationnelle.

Ces réseaux sont à la fois des réseaux de renseignement et d’action. Concernant l’information, ils puisent naturellement dans les rangs des services de renseignement des services secrets et de la diplomatie, mais aussi dans ceux des hommes d’affaires et notables œuvrant localement (les « correspondants »). Pour l’action, aux côtés des services actions des services secrets sont fréquemment mobilisés des mercenaires.

Rapidement, le système de dépendance des états africains se met en place grâce au soutien des chefs d’États amis de la France, à l’élimination physiques des leaders non acquis aux intérêts français, au trucage d’élections et à des entreprises comme Elf qui permettent le détournement de sommes colossales qui sont utilisées entre autre pour financer les opérations nécessaires à cette politique occulte.

En 1994, l’éclatement de l’affaire Elf, porte les dessous de la Françafrique sur les devants de la scène. Elle révèle des circuits financiers alimentant un vaste système de corruption de part et d’autre de la méditerranée. Loïk Le Floch-Prigent, à la tête de l’entreprise de 1989 à 1993 et condamné en 2003 pour plusieurs centaines de millions d’euros de détournement de fonds, résumera ainsi le système : « En créant Elf (…), les gaullistes voulaient un véritable bras séculier d’État, en particulier en Afrique (…). Une sorte d’officine de renseignements dans les pays pétroliers. L’argent du pétrole est là, il y en a pour tout le monde. (…) Elf fut et reste une pièce essentielle du dispositif néo-colonial mis en place par Paris, quelques années après les indépendances, afin de maintenir sa tutelle économique et politique ».

Et aujourd’hui, où en est-on de la Françafrique ?

L’affaire Elf a montré que la Françafrique n’a pas disparu sous François Mitterrand comme la mise à l’écart de Jacques Foccart par VGE en 1974, aurait pu le laisser imaginer. Bien au contraire ! Outre le réseau Foccart, toujours actif, les années 1990 ont vu l’arrivée de nouveaux acteurs de la Françafrique, dont Jean-Christophe Mitterrand, puis Charles Pasqua dans le gouvernement d’Édouard Balladur. Ces deux derniers se retrouveront au tribunal ensemble dans l’affaire de l’Angolagate. L’affaire des ventes d’armes en Angole, ou Angolagate, est un trafic d’armes présumé dans laquelle sont impliquées plusieurs personnalités politiques françaises de premier plan parmi lesquelles un ancien ministre de l’Intérieur, un fils de président de la République, deux milliardaires, un ancien préfet, un général, un magistrat et ancien député.

Elle est également appelée « affaire Falcone » ou « affaire du trafic d’armes vers l’Angola ».

Mais la «grande œuvre» du réseau Foccart se situe au Gabon, ex-colonie française où d’importantes réserves de pétrole ont été découvertes. C’est lui qui installe en 1967 Omar Bongo au pouvoir : il y restera jusqu’à sa mort, 41 ans plus tard. Le président gabonais fait partie des chefs d’État africains cité dans l’affaire des « Biens mal acquis ». Les « biens mal acquis » sont le produit d’activités délictuelles ou criminelles qui ont permis à des dirigeants un enrichissement que leurs revenus ne peuvent justifier. Ils sont le résultat de détournements de fonds, de vols ou de transferts illicites d’argent public entre les comptes nationaux et leurs comptes personnels, de la corruption et de l’octroi de rétrocommissions. Les auteurs des infractions utilisent souvent les mécanismes d’évaporation des capitaux opaques, garante d’impunité, grâce notamment aux paradis fiscaux et judiciaires et à la complicité de pays développés.

Bourgi, «disciple» de Foccart

Jacques Chirac élu à la présidence de la République, les amitiés spéciales perdurent. La mort d’Omar Bongo, en 2009, est l’occasion d’un nouveau déballage sur la Françafrique. Valéry Giscard d’Estaing affirme que le président gabonais avait financé en 1981 la campagne présidentielle de Jacques Chirac, qui se présentait contre lui au premier tour. « J’ai appelé Bongo et je lui ai dit : ‘Vous soutenez actuellement la campagne de mon concurrent’, alors il y a eu un temps mort et il m’a dit : ‘Ah, vous le savez’», raconte l’ancien président dont la tentative de réélection fut plombée par l’affaire des diamants reçus du dictateur centrafricain Bokassa.

À la mort de Jacques Foccart, en 1997, c’est l’avocat Robert Bourgi qui reprend le flambeau auprès de Jacques Chirac. Il travaille en lien direct, selon ses dires, avec Dominique de Villepin, secrétaire général de l’Élysée puis premier ministre. Au début des années 2000, Michel de Bonnecorse prend la tête de la cellule Afrique de l’Élysée, jusqu’en 2007. Robert Bourgi, lui, se range alors du côté de Nicolas Sarkozy.

Dès la campagne présidentielle en 2006, Nicolas Sarkozy proclame son intention d’en finir avec la Françafrique. Dans un discours prononcé à Cotonou en mai 2006, le candidat promet l’avènement d’une «relation nouvelle». De fait, après son élection, la cellule africaine disparaît. Claude Guéant, secrétaire général de l’Élysée, reprend les dossiers. Le chef de l’État annonce également la remise à plat des accords de Défense qui lient la France à ses ex-colonies et comportent des clauses secrètes portant sur les matières premières des pays africains.

Mais un incident conforte ceux qui pensent que l’«Afrique de papa» n’est pas morte : l’éviction de Jean-Marie Bockel. En 2008, le secrétaire d’État à la coopération prend le président au pied de la lettre en appelant à «la fin de la Françafrique». Il est débarqué du gouvernement. En septembre 2009, Robert Bourgi révèle sur RTL que c’est Omar Bongo qui a obtenu du président de la République «la tête» du secrétaire d’État.

Reste la question des mallettes d’argent, dont Robert Bourgi affirme que tous les présidents de la cinquième République ont bénéficié, excepté Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas l’avis de Michel de Bonnecorse, l’ex-Monsieur Afrique de Jacques Chirac. Dans La République des mallettes, de Pierre Péan, il assure qu’en 2006, Robert Bourgi a déposé de l’argent venu d’Afrique «aux pieds du ministre de l’Intérieur», Nicolas Sarkozy. Sur fond de déclin de la Françafrique (mort d’Omar Bongo, chute de Laurent Gbagbo, concurrence accrue sur le continent de pays comme la Chine ou les États-Unis), la guerre des ex-hommes de l’ombre est ouverte.
(sources Le Figaro, Wikipédia)

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La rentrée littéraire

654 romans dont 435 français paraîtront entre la 3ème semaine d’août et le début du mois d’octobre cette année, selon Livres Hebdo. Best-seller to Box-office vous livre ses premières impressions sur cette rentrée littéraire.

Le thème de la guerre, qu’elle soit militaire, coloniale, économique, terroriste, intime, est présent dans de nombreux ouvrages. Premier roman de près de 650 pages, L’art français de la guerre de Alexis Jenni est le titre phare aux Éditions Gallimard. Brut de Dalibor Frioux fait le portrait d’un monde écartelé par une pénurie de pétrole, Mathieu Belezi évoque la guerre d’Algérie dans Les vieux fous, Mazarine Pingeot dresse dans Pour mémoire le portrait d’un homme qui construit sa vie autour du souvenir de la Shoah, car il a été traumatisé dans son enfance par des images du film Nuit et brouillard. Dominique Sigaud retrace, dans Franz Stangl et moi, le parcours d’un commandant de la Gestapo autrichien, responsable du camp d’extermination de Treblinka en 1942.

Les textes sont complexes, les intrigues pesantes, les comédies traitées sous l’angle tragi-comique plutôt que léger. L’ambiance n’est certainement pas à l’insouciance. Cela donne des titres denses et intéressants dont voici une petite sélection représentative des préoccupations actuelles.

SOCIÉTÉ, CHRONIQUES SOCIALES, TRANCHES DE VIE

-          LES MOTS DE TETE : CHRONIQUE D’UN PROF - Dominique RESCH – France – Août 2011 – Fiction / Comédie ; Thème : Education, Société ;

-          PARIS EN TEMPS DE PAIX - Gilles MARTIN-CHAUFFIER – France – Septembre 2011 – Fiction / Drame, Policier ; Thème : Société, Violence urbaine;

FAMILLE, DRAME FAMILIAL, RELATIONS FAMILIALES

-          SMOG - Jérôme HARLAY – France – Septembre 2011 – Fiction / Drame ; Thème : Amitié, Enfance, Famille ;

LA SUITE : FAITS DIVERS, AVENTURE, PREMIER ROMAN, OVNI LITTÉRAIRE, ROMANS HISTORIQUES sur Best-seller to Box-office : http://www.bs2bo.com

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Newsletter n°25 : CHICK LIT

La Chick-lit

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A l’origine du genre littéraire de la Chick lit, appelé également Gossip lit (en français, « littérature de poulettes »), il y a le livre de Helen Fielding paru en 1996 « Journal de Bridget Jones ».

La Chick lit s’attache à des héroïnes féminines. Elles sont en général jeunes, belles, riches, réussissent dans leur carrière. Il y a bien entendu de multiples variantes : au lycée, dans le milieu de la mode, ou… dans le milieu de la mode. La Chick lit est écrit par des femmes, pour des femmes avec un ton désinvolte, désabusé, bourré d’humour noir. C’est léger et drôle.

Adapté au cinéma, le Journal de Bridget Jones n’a depuis cessé de faire des petits. Les plus talentueuses auteures en seraient Lauren Weisberger pour « Le diable s’habille en Prada » et Candace Bushnell pour « Sex and the City » qui donna lieu à la fameuse série télévisée.

En voici quelques autres qui pourraient bien être les prochains succès du box office.

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La Newsletter n°25 vous présente :

- L’autre moitié du lit, de Isabelle Le Pain

- Les Princesses vagabondes, de Frédéric Lenormand

- Méfiez-vous de la Vierge, de André Boris

- Les Morues, de Titiou Lecoq

- Yes, You Cannes, de Marie-Laurence de Rochefort

- O Casamento Da Minha Mae (Le mariage de ma mère), de Alice Vieira

- Conduite en état de grossesse, de Cécile Slanka

- Attention Maman va craquer, de Valérie Domain

- Lizzy Harrison loses control (Lizzy Harrison pète les plombs), de Pippa Wright

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Retrouvez comme chaque semaine des informations sur les nouveaux achats de droits audiovisuels, une liste de livres à surveiller et un focus sur un auteur, un livre, une émission… bref un sujet qui fait l’actualité. Cette semaine : Atlantic, le nouveau projet éditorial lancé par le patron de Jungle, Moïse Kissous et par le fondateur du magazine Comic Box, Fabrice Sapolsky.

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Newsletter n°24 : PARCOURS D’IMMIGRES

Parcours d’immigrés

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Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Des lettres de sang accusent : « Omar m’a tuer ». Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d’être calme et sérieux. Dès lors, il est le coupable évident. Il n’en sortira que 7 ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice.

Sorti en salles le 22 juin dernier, le film montre une fois de plus que la condition d’immigré ne s’apparente pas, quel que soit le pays d’accueil, à une partie de plaisir.

Best-seller to Box-office a cherché pour vous des parcours d’immigrés valorisants, histoire de montrer que l’on peut être un immigré et avoir un destin exceptionnel.

Au fait saviez vous que, selon l’INED (Institut National Études Démographiques), près de 14 millions de Français avaient en 1999 un parent ou un grand-parent immigré ?

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La newsletter n°23 vous présente :

- Salif Keïta, l’ambassadeur de la musique au Mali, de Cheïk Chérif Keïta

- Le temps des miracles, de Anne-Laure Bondoux

- L’enfant cadeau, de Keita Kabouna

- Rachida Dati, fille de M’Barek et Fatim-Zohra, Ministre de la Justice, de Rachida Dati

- Artiste du peuple, de Gang Peng

- Le sourire crispé, de Titi Sidibé

- Rouge Argile, de Virginie Ollagnier

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Comme chaque semaine, retrouvez aussi la liste des livres dont les droits ont été achetés ou sont en cours d’achat, les livres à surveiller et un focus sur un livre, un film, un auteur… (cette semaine : La presse écrite prend ses quartiers d’été)

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Newsletter n°23 : LE HIGH CONCEPT

Le High-concept

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Du 14 au 16 novembre prochain, se tiendra à Hollywood la deuxième édition du Remakes Market, mettant en contact détenteurs de droits audiovisuels et acheteurs susceptibles d’adapter les œuvres littéraires.

Ces occasions de rencontres, au Salon du Livre de Paris, à la Foire du Livre de Londres, au Festival de Cannes…. qui se multiplient,  mettent directement les éditeurs et agents littéraires au cœur de l’activité TV et cinéma et structurent un marché des droits audiovisuels qui s’organise peu à peu.

Les professionnels de l’audiovisuel, toujours plus nombreux à venir surfer sur www.bs2bo.com, dans l’espoir de trouver le titre qu’ils auront envie de porter à l’écran, étonnent par la diversité des  sujets et recherches qu’ils opèrent. Le besoin de nouvelles histoires, l’envie d’originalité nous poussent à proposer des livres toujours plus osés. La sélection de cette semaine a été faite dans cet esprit : vous étonner.

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La newsletter n°23 vous présente :

- Totally Killer, de Greg Olear

- Mademoiselle Personne, de Marie-Christine Bernard

- La colère du rhinocéros, de Christophe Guislain

- Dans la peau d’un autre, de Xavier Muller

- Fideicommis, de Sylvain Coher

- Osama the gun, de Norman Spinrad

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Comme chaque semaine, retrouvez aussi la liste des livres dont les droits ont été achetés ou sont en cours d’achat, les livres à surveiller et un focus sur un livre, un film, un auteur… (cette semaine : les comédies potaches : nouvelle mine d’or d’Hollywood, et le TV Book Club).

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Newsletter n°22 : CES CLASSIQUES QUE L’ON DECOUVRE OU QUE L’ON REDECOUVRE

Adapter un auteur classique, est-ce se tirer une balle dans le pied ?

On peut se demander ce qui pousse tant de cinéastes à adapter les romans célèbres et les auteurs classiques avec le risque fréquent de décevoir et lecteurs et cinéphiles.

Mais le problème de l’adaptation d’un roman d’un auteur célèbre ou d’un classique de la littérature en film est un faux problème. A tous ceux qui concluent à la supériorité de l’écrivain sur le cinéaste en comparant un chef d’œuvre littéraire à sa médiocre adaptation cinématographique, il faut opposer la longue liste des chefs d’œuvre du cinéma tirés de médiocres œuvres littéraires, à commencer par le Barry Lyndon de Kubrick bien supérieur aux mémoires de Thackeray. Il est de grands créateurs et … de petits artistes au cinéma comme en littérature, en peinture, en musique. Le Molière du XXe n’est -il pas Chaplin ?

Nous vous présentons cette semaine des textes achevés ou non, parfois inédits, oubliés ou plus publiés, d’auteurs que vous connaissez tous mais que nous espérons, vous aurez plaisir à redécouvrir. Avec à la clé, nous l’espérons, de belles surprises.

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La newsletter n°22 vous présente :

- Dark Island, de Vita Sackeville-West

- Der Fromme Tanz (La danse pieuse), de Klaus Mann

- La femme d’un autre et le mari sous le lit, de Fiodor Dostoïevski

- The Rover (Le frère de la côte), de Joseph Conrad

- Joseph Balsamo, d’Alexandre Dumas.

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Comme chaque semaine, retrouvez aussi la liste des livres dont les droits ont été achetés ou sont en cours d’achat, les livres à surveiller et un focus sur un livre, un film, un auteur… (cette semaine : les séries historiques).

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Un livre et après…

Hier soir, mardi 5 avril 2011, j’ai eu la chance d’assister à la première d’Auschwitz et après. Cette adaptation des livres de Charlotte Delbo, Résistante déportée le 24 janvier 1943,  mise en scène par Laure Compain-Trégouët et interprétée par trois jeunes femmes a prouvé une fois de plus que les adaptations peuvent donner de belles choses.

Les passages choisis sont poignants et en 1heure et 5 minutes nous avons un aperçu de l’enfer que Charlotte Delbo et bien d’autres ont vécu dans les camps.

Que l’on s’intéresse où non à ce sujet on ne peut rester insensible au jeu de Sarah Gaumont, Chloé Mahy et Nathalie Trégouët qui vivent pleinement chacun des instants passés sur scène.

Une mise en scène minimaliste, au théâtre de Nesle dans le 6ème arrondissement de Paris, tout à fait suffisante tant le public est embarqué au fil des ans et à travers les endroits où les personnages nous entrainent. Pour arriver dans la salle, nous descendons des marches, les murs sont en pierre et il fait froid. Un décor naturel s’offre à nous.

La pièce s’achève par ces mots : Je vous en supplie, faites quelque chose, apprenez un pas, une danse, quelque chose qui vous justifie qui vous donne le droit d’être habillé de votre peau, de votre poil, apprenez à marcher à rire parce que ce serait trop bête à la fin que tant soient morts et que vous viviez sans rien faire de votre vie. 

Nous sortons de là émus, choqués mais profondément libres et heureux d’avoir partagé une heure avec ces comédiennes, avec Charlotte Delbo, avec tous ces juifs qui ont souffert et se sont battus.

Un texte trop méconnu, adapté ici et à la portée de tous. Les passages choisis ne sont pas les plus durs de l’œuvre. C’est cela aussi l’adaptation, pouvoir sélectionner des fragments qui nous tiennent à cœur et les faire découvrir ou redécouvrir à un public qui, dans le cas présent, sort ainsi plus fort d’une telle expérience scénique.

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D’une princesse à l’autre: Voilà qui devrait donner des idées d’adaptations à de nombreux réalisateurs et producteurs

Nous, princesse de Clèves

De Régis Sauder

 Documentaire. Sortie le 30 mars 2011

Nous avions vu en 2004, L’esquive, film réalisé par Abdellatif Kechiche, mettant en scène des jeunes de banlieues préparant pour leur cours de  français des scènes du Jeu de l’amour et du hasard  de Marivaux. Le film, qui avait obtenu de nombreux en Césars de 2005, avait fait se côtoyer deux mondes souvent opposés ou s’ignorant, celui du théâtre classique et celui des jeunes vivant dans des cités HLM.

Récemment, comme nous pouvons le lire sur le site Internet Evene, Bertrand Tavernier, dans ‘La Princesse de Montpensier’, a révélé ce qu’il pouvait y avoir d’actuel dans cette littérature qui parle du passage à l’âge adulte, de l’émancipation des femmes, du désir et de la répression.

Aujourd’hui, c’est Régis Sauder qui nous propose un documentaire mêlant une fois de plus un classique souvent critiqué et des élèves marseillais pour la plupart issus de l’immigration.

Madame de Lafayette remise au goût du jour.

Toujours sur Evene, nous pouvons lire que les jeunes protagonistes ne font pas que rêver sur les élans romanesques d’une histoire galante, même si une lycéenne se fait surnommer  « ma princesse de Clèves » par son petit ami, et qu’elle se dit entourée de « plein de petits Nemours ». Ce qui passe aussi, de façon sous-jacente, c’est la fierté de pouvoir s’approprier un héritage culturel. Les incertitudes amoureuses, la communication avec les parents, la cristallisation du baccalauréat, l’espoir de changement social : sur tous ces sujets, ils s’expriment devant la caméra avec une étonnante franchise. Mais les plus beaux moments sont ceux où ils interprètent le texte de l’ouvrage, affichant une aisance et une sincérité qui donnent raison au titre de ce remarquable documentaire.

 A travers ce documentaire nous avons une nouvelle fois la preuve que la littérature et les classiques sont à la portée de tous. Il faut juste ne pas hésiter à se les approprier, savoir les appréhender, faire fi des préjugés, et se dire que la littérature n’est pas seulement réservée à une partie de la population.

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17e Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (SIEL)

 Vendredi 11 février 2011 s’est ouvert le 17ème Salon de l’édition et du livre de Casablanca ou SIEL. Organisé par le ministère de la Culture marocain, le Salon s’est terminé le 20 février.
Cette année l’Italie est à l’honneur et « littératures, migrations et Méditerranée » sont les thèmes qui ont été abordés pendant ces quelques jours. Au programme, conférences, débats, rencontres et stands de maisons d’éditions.
724 éditeurs et exposants venus de 42 pays ont composé ce paysage culturel pendant les dix jours du salon.
Ce Salon semble très ouvert sur un grand nombre de pays ce qui apportere certainement un mélange de cultures et est donc l’occasion de découvrir des livres venus d’horizons divers et variés. Comme le signale l’article 17ème Salon du livre et de l’édition de Casablanca : Sous le signe de la migration des personnes et de la culture en Méditerranée : « Ainsi, ce sont quelques 150 invités marocains et étrangers, originaires ou résidant dans plus de 20 pays, célèbres ou jeunes talents qui viendront du 11 au 20 février faire découvrir leurs écrits et réflexions. »
Des rencontres donc, et l’occasion d’écouter des conférences et de dialoguer avec des auteurs et des éditeurs français et étrangers.
L’an dernier, à Casablanca, Mahi Binebine était venu présenter son livre  » Les Etoiles de Sidi Moumen « , dans le cadre du programme culturel de la 16ème édition du Salon international de l’Edition et du Livre (SIEL). Son livre fera l’objet d’une adaptation prochaine au cinéma.
L’adaptation audiovisuelle et cinématographique d’œuvres littéraires est donc bel et bien d’actualité et le nombre de livres adaptés ne cesse d’augmenter.
Des lectures, des rencontres et des signatures avec des auteurs ont été organisées au Salon au restaurant casablancais La Sqala. « «La Sqala du SIEL » permettra « au public de rencontrer de façon conviviale les nombreux auteurs présents sur le Salon. » explique le communiqué de presse de l’Ambassade de France présente au SIEL via le stand France.
Une « bibliothèque de l’immigration » mise à la disposition du public, des débats et conférences, des tables rondes sur le thème de « l’union pour la méditerranée » entre autres, sont autant d’activités que le public a pu découvrir à Casablanca.

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